GP d'AzerbaïdjanSurprise positive d'Alonso à Bakou : de la peur de la Q1 à frôler la Q3

Ce Grand Prix d'Azerbaïdjan allait être compliqué pour Aston Martin, comme cela a été le cas à Monza et à Spa. Bakou est un tracé avec des similitudes avec les deux circuits, mais, comme cela s'est passé il y a deux semaines sur le tracé italien, Fernando Alonso a été bien au-dessus des performances de la voiture.

Après quelques séances libres qui reflétaient peu d'optimisme, tout le monde s'attendait à une élimination en Q1, même à un passage in extremis en Q2. Mais ce que nous étions sur le point d'avoir était un passage en Q3, qui était à sept centièmes de se produire.

«Nous pensions que la Q1 était notre limite»

Et c'est que la stratégie de choisir le pneu medium, le C5 de Pirelli, était la plus judicieuse, et celle qui a presque donné à Alonso un passage millimétrique en Q3, qui n'est pas arrivé.

Cependant, Alonso apprécie cette onzième position, mais il prévient déjà que c'est à nouveau une position irréelle : «Hier, c'était vraiment mauvais et nous pensions que la Q1 était notre limite aujourd'hui, donc c'est un peu une surprise positive d'être onzième. C'est inattendu, mais fantastique. Nous avons presque atteint le miracle de la Q3 à nouveau», a ajouté Fernando après la qualification du Grand Prix d'Azerbaïdjan aux micros de DAZN.

«Cela a été une qualification étrange, avec tant d'interruptions, tant de drapeaux rouges, que peut-être tout le monde n'a pas fait les bons tours au bon moment. Peut-être avons-nous eu un succès là-dedans en profitant des opportunités», a signalé le double champion du monde, qui fixe un objectif optimiste pour la course : «Maintenir les positions pour être à la limite des points».

Les points ne sont pas loin

Une de ses principales vertus est sa soif de plus malgré un bon résultat, et l'asturien a déploré de ne pas être présent en Q3 : «On a un goût un peu amer. En Q2, je n'ai pu faire qu'un tour, j'étais à court de temps à une minute du drapeau rouge. On pense toujours qu'on peut gagner un dixième ici ou là, mais je pense que c'est la même chose pour tout le monde et ils ont eu très peu d'opportunités».

Le plus grand ennemi de cette session, qui sera présent demain, est le vent, quelque chose qui conditionnera sa course et celle de tous : «Il y a beaucoup de vent et très instable. Quand il y a un vent constant, on s'attend déjà à avoir plus d'adhérence dans certains virages, plus de difficultés dans d'autres, mais ça change, donc c'est un peu une loterie à chaque tour et demain nous espérons que ce sera la même, donc ça va être une course difficile», a-t-il conclu pour terminer.

Fuente: DAZNFotos: Aston Martin F1