La technologie qui pourrait éviter des milliers d'accidents, testée sur 10 marques : trois d'entre elles « doivent s'améliorer »

Les études de sécurité routière ont démontré que un piéton sur quatre est percuté par l'arrière des véhicules. Chaque année, les assureurs perdent également des millions d'euros pour couvrir les incidents lors des manœuvres en marche arrière et de stationnement.

Quelque chose qui pourrait être réduit si la technologie de freinage d'urgence (AEB) était généralisée pour la marche arrière. Cette technologie existe déjà dans les voitures, et de manière obligatoire en Europe, lors de la conduite en avant.

Le plus drôle dans l'affaire, c'est que pratiquement toutes les marques et modèles disposent des éléments technologiques nécessaires pour être implantés dans les manœuvres en marche arrière, mais ceux-ci ne sont pas encore obligatoires par la loi et sont loin d'être parfaits.

Les derniers tests de l'ADAC allemand, bien qu'ils montrent que la technologie a évolué de manière spectaculaire, laissent également entrevoir qu'il reste beaucoup de chemin à parcourir. Dans ces tests, dix modèles de dix marques différentes ont été pris en compte, et voici les résultats.

10 marques et 4 mentions honorables

BMW X3, Volvo EX30, Ford Puma, VW Tiguan, Hyundai IONIQ 5, Mercedes Classe E, Skoda Enyaq, BYD Seal, Renault 5 et Tesla Model Y ont été choisis pour ces tests qui ont couvert six scénarios au total pour trois catégories différentes, analysant chacun de ces véhicules à des vitesses de 4 et 8 km/h avec des obstacles mobiles et statiques en jeu.

Le premier impliquait trois expériences avec des mannequins humains et, en raison des blessures potentielles, ce sont celles qui ont eu le plus de poids. Le second consistait à reconnaître des objets, comme un véhicule factice ou une voiture jouet. Le troisième, avec le deuxième poids le plus élevé, impliquait un cycliste traversant à 15 km/h.

Lors des tests, BMW, Volvo, Ford et VW non seulement ont obtenu la meilleure note, mais ont complètement réussi, obtenant cent pour cent de la note dans les trois catégories. Hyundai, Mercedes et Skoda, en revanche, ont réussi dans deux des tests, cédant du terrain dans la deuxième catégorie pour les deux premiers (réussissant à peine dans le cas de la voiture allemande), et l'Enyaq tombant à 75 pour cent dans la catégorie la plus importante.

Et nous entrons dans la catégorie « doit s'améliorer » : le BYD Seal a obtenu la note parfaite dans la troisième catégorie, mais a clairement échoué dans les deux autres. Renault 5 et Tesla Model Y ont obtenu des résultats similaires, échouant dans la troisième catégorie avec un 0 et une note décente dans les tests des mannequins humains.

Les tests de la technologie AEB en marche arrière de l'ADAC, en vidéo.

Les recommandations de l'ADAC

L'ADAC a voulu envoyer un message clair avec ces tests : cette technologie a un énorme potentiel et il existe déjà des systèmes prêts pour le marché avec un haut niveau de protection, rentables et robustes. De plus, l'utilisation de mises à jour sans fil permettrait d'élargir ces fonctions de manière relativement simple dans les voitures qui ne les possèdent pas encore.

L'association allemande appelle également à ce que cette technologie devienne obligatoire et soit de série dans toutes les nouvelles voitures, tout comme le système AEB vers l'avant le sera à partir de la mi-2024 dans l'Union européenne.

Fuente: ADACFotos: ADAC