Le moteur qui a ruiné des milliers de clients chez Stellantis dit adieu, la marque mettra fin au nuisible Downsizing
Stellantis est l'une des marques qui a exploité la bulle du downsizing jusqu'à ce qu'elle éclate en plein visage. Beaucoup n'ont jamais compris qu'un trois cylindres puisse offrir des puissances équivalentes à celles d'un 1.5 turbo ou d'un 1.6 plus serré. Le célèbre 1.2 litres de Stellantis a ses jours comptés...

Le message d'Antonio Filosa à ses ingénieurs spécialisés dans les moteurs a été très clair : aucune erreur supplémentaire n'est autorisée comme celle du PureTech de trois cylindres et 1.2 litres. La réalité est que l'un des plus grands désastres de l'industrie a causé d'importants dommages à l'image d'une entreprise qui essaie de compenser les victimes, y compris celles touchées par le cas de l'AdBlue.
Il n'est pas surprenant que le géant ait décidé de prendre ses distances, et il n'y a qu'une seule façon de le faire : laisser de côté le downsizing, cette philosophie avec laquelle Mazda n'a jamais été d'accord, et qui a été exploitée à tel point qu'elle a fini par exploser car il semblait qu'il n'y avait pas de limites. Oui, remplacer un cylindre par un turbo était une idée magnifique mais, dans la pratique, pas aussi bonne qu'elle en avait l'air.

Stellantis cherche à se débarrasser du désastreux PureTech de 1.2 litres
Parce que la turbine ne peut pas maintenir son fonctionnement en permanence dans le temps, comme c'était prévu en éliminant un cylindre, tout en offrant la puissance et le rendement d'un quatre cylindres. Une puissance de 115 CV est celle d'un 1.2 litres à quatre cylindres, d'un 1.4 ou 1.6. Les graves problèmes détectés par Volkswagen dans son moteur de 1.0 litre ont obligé le fabricant à l'éliminer de l'offre de ses modèles.
Maintenant, les gens de Stellantis sont prêts à abandonner le downsizing, et à se concentrer sur les nouveaux moteurs hybrides que le Volkswagen T-Roc va introduire. Des blocs de quatre cylindres et 1.5 litres, basés sur les hybrides rechargeables, avec moins de puissance dans le moteur électrique et dans la batterie de traction, misant sur une efficacité élevée.
Adieu aux diesels chez Stellantis, les hybrides sont le présent et l'avenir
Chez Stellantis, cette révolution a déjà commencé il y a quelques mois lorsqu'elle a été surprise en train de tester une batterie de 400 V, et maintenant c'est confirmé avec le nouveau Jeep Cherokee. Le fabricant a présenté ce SUV avec un nouveau moteur de quatre cylindres et 1.6 litres turbo. Dans ce cas, un hybride de 213 CV qui s'appuie sur deux moteurs électriques, mais qui admet d'autres configurations.
Offrir plus ou moins de rendement est déjà une question de régler la puissance de l'un des moteurs. Le thermique peut produire entre 150 et 180 CV, donc Stellantis peut créer une gamme avec différents rendements et configurations. Il est clair que le trois cylindres de 1.2 litres et 145 CV a ses jours comptés… Et les diesels aussi, car l'efficacité du nouveau moteur hybride et l'autonomie seront plus qu'élevées, même avec les diesels, surtout lorsque le fabricant a confirmé vouloir produire des moteurs à combustion au-delà de 2030.