«Dès qu'ils donneront le feu vert, pam!», la DGT admet que les étiquettes sont dépassées et prépare leur transformation

Le directeur général de la DGT, Pere Navarro, confirme qu'il y aura une refonte du système d'étiquettes environnementales, car celles-ci sont devenues obsolètes. Le moment de le faire sera décidé par les ministères de l'Industrie et de la Transition Écologique.

«Dès qu'ils donneront le feu vert, pam!», la DGT admet que les étiquettes sont dépassées et prépare leur transformation
Étiquette environnementale ÉCO de la DGT

5 min de lecture

Publié: 14/09/2025 12:00

Le système des étiquettes environnementales de la DGT, mis en place en 2016, est depuis des années sous le feu des critiques pour ne pas refléter avec précision la réalité des émissions des voitures. Maintenant, Pere Navarro, directeur général de la Circulation, a reconnu dans une interview sur RNE que sa réforme n'est pas seulement nécessaire, mais inévitable.

«Personne ne conteste que le système actuel d'étiquettes est dépassé. Une autre question est l'opportunité de faire le changement», a souligné Navarro, précisant que la balle est dans le camp des ministères de l'Industrie et de la Transition Écologique. «Nous suivons tout ce qui se passe dans les autres pays, mais c'est un sujet qui est dirigé par le Ministère. Nous ne sommes qu'un instrument dans cela».

Deux voitures avec la même technologie et ancienneté pourraient avoir des étiquettes différentes

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Le changement arrivera… mais sans nuire au citoyen

La DGT assure qu'elle est prête à agir dès qu'elle recevra le feu vert. «Au moment où les conditions seront réunies et qu'on nous donnera le feu vert… pam!» Nous pourrons faire une proposition et la mise à jour», a expliqué Navarro.

Cependant, il a lancé un message de tranquillité aux conducteurs : toute modification sera accompagnée de la garantie qu'il n'y aura pas d'effets rétroactifs négatifs. En d'autres termes, ceux qui ont aujourd'hui une étiquette ne verront pas comment on leur enlève demain pour les exclure des Zones à Faibles Émissions (ZFE).

Un système qui ne correspond plus à la réalité

La classification actuelle distingue entre véhicules ZÉRO, ÉCO, C, B et ceux sans distinction (les plus polluants). En pratique, cela a généré des situations controversées. Par exemple, un hybride léger (MHEV) ou un véhicule à gaz (GNC ou GPL) reçoit l'étiquette ÉCO malgré des améliorations minimales en consommation et/ou émissions, tandis qu'un diesel moderne et efficace peut se retrouver avec une C.

Le résultat est que de nombreux experts et municipalités ont demandé une réforme qui récompense vraiment l'efficacité et pas seulement le type de technologie ou l'âge du véhicule.

Des étiquettes par moteur aux étiquettes par émissions

La principale nouveauté qui est envisagée est d'abandonner le critère actuel, basé sur le type de moteur et la date d'immatriculation, pour passer à un critère centré sur les niveaux réels d'émissions polluantes.

Cela représenterait une véritable révolution : deux voitures avec la même technologie et ancienneté pourraient avoir des étiquettes différentes en fonction de leur véritable niveau de pollution, ce qui alignerait la classification avec l'objectif original d'améliorer la qualité de l'air dans les villes.

Au centre, Grande-Marlaska (ministre de l'Intérieur), avec Pere Navarro à sa gauche.

Bien que Pere Navarro n'ait pas donné de détails sur la manière dont la réforme du système d'étiquettes environnementales sera exactement abordée, le contexte indique un durcissement progressif :

  • Une plus grande différenciation entre hybrides rechargeables, hybrides conventionnels et micro-hybrides.
  • Révision des diesels les plus modernes, qui en pratique polluent moins que certains modèles avec étiquette ÉCO.
  • Une adaptation à ce que font déjà d'autres pays européens, qui ont opté pour des systèmes plus ajustés aux émissions réelles et non tant à l'année d'immatriculation.

Quoi qu'il en soit, ce qui est déjà un fait, c'est que la réforme des étiquettes de la DGT est une question de temps. Le système actuel a rempli sa fonction à son époque, mais la transition vers un parc automobile plus propre exige une classification plus juste, claire et transparente.

Comme l'a dit Navarro, quand le moment viendra, ce sera un «pam!»… bien qu'il reste à voir quand ce claquement se produira.

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